Intelligence Artificielle

Intégrer et tirer le meilleur parti de l’Intelligence Artificielle

Contexte

Je recrute depuis 2004 des profils IT et fonctionnels. J’ai donc accompagné un très grand nombre d’entreprises sur du recrutement autour de nouveaux CRM, d’ERP ou sur de la Transformation Digitale.

Lorsque certains de mes clients ont rencontré de grandes difficultés à intégrer des outils d’Intelligence Artificielle, ils m’ont consulté pour les accompagner au-delà du recrutement d’experts. J’ai ainsi pu accompagner directement un groupe immobilier et la branche logistique d’une grosse PME.

Leurs propositions d’intégrer de l’Intelligence Artificielle ont suscité de vives oppositions de la part des employés et des sous-traitants. Les employés ont menacé de démissionner et les sous-traitants de moins s’impliquer. Plus que des oppositions, c’était de véritables blocages.

Ecoute et Diagnostic

En écoutant les différentes parties, j’ai constaté que cela exprimait une forte inquiétude et de la sidération. L’inquiétude était renforcée par des représentations complètement irrationnelles de l’IA. La sidération provenait du fait qu’elle était présentée comme La Solution Unique et optimale à toutes les situations.

« Si l’Intelligence Artificielle fait tout, que nous reste-t-il à faire ? »

Solutions déployées

En plus de mes observations, je me suis tourné vers des chercheurs, notamment Sophie Geneste et Johann Barbier, qui ont pu nous éclairer quant aux solutions à déployer. Elles sont au nombre de 4 :

  1. Accompagner l’intégration de l’IA par un récit qui fait référence à la culture d’entreprise et au projet nécessitant l’usage de l’IA.
  2. Plus concrètement, rappeler des retours d’expérience, même issus d’autres entreprises et contextualiser le déploiement de l’IA, afin qu’elle n’apparaisse pas comme omnisciente ou toute puissante. Le contexte est alors présenté dans ses détails, décrypté avec ses objectifs. Des indicateurs concrets et pertinents y sont associés.
  3. Faire entrer les métiers dans les laboratoires des Data Scientists et susciter ainsi des collaborations concrètes et innovantes qui répondent aux attentes du terrain.
  4. Créer un cercle vertueux en 4 étapes :
  • Créer de nouveaux métiers dans le laboratoire, en faisant monter en compétence sur l’IA les gens du terrain
  • Réaliser de nouveaux algorithmes utiles, issus de cette collaboration
  • Créer ainsi de nouvelles connaissances pratiques et de nouvelles compétences métiers
  • Susciter de nouvelles trajectoires de carrière au sein de l’entreprise et dans un secteur d’activité qui s’agrandit avec les nouveaux services proposés

solutions pour intégrer l'Intelligence Artificielle

L’efficacité des solutions

Ces solutions ont été expérimentées chez nos clients et par le Johann Barbier, Directeur des Lab Innovation de Sophia et de Grenoble du Groupe Alten. Elles ont produit les effets attendus.

Elles sont effectivement solides et efficaces car :

  • Elles mobilisent la culture d’entreprise et ses valeurs et par conséquent, proposent un récit alternatif aux peurs irrationnelles. Elles challengent aussi la culture d’entreprise parfois vieillissante, en la confrontant aux nouvelles technologies et à ses paradigmes
  • Elles interviennent sur les trois niveaux de l’entreprise :
    1. Le niveau individuel en intervenant sur les carrières
    2. Le niveau systémique en suscitant de nouvelles formes de collaboration
    3. Le niveau méta-organisationnel en intégrant de nouveaux acteurs avec lesquels l’entreprise n’avait pas l’habitude de travailler. Ces acteurs peuvent alors intégrer de nouveaux métiers et de nouvelles compétences.

L’IA comme outil stratégique

Nous avons aussi permis à l’IA d’être un outil stratégique car elle ouvre l’entreprise à de nouveaux marchés et à de nouveaux partenaires. Elle continue cependant de produire de nouveaux savoirs et de nouveaux services dont elle conserve la maitrise. En cela nous avons suivi les conseils de Michael Porter qui introduisait son article culte sur les Five Competitive Forces par la phrase suivante :

In essence, the job of the strategist is to understand and cope with competition. Often, however, managers define competition too narrowly, as if it occurred only among today’s direct competitors.

Si vous souhaitez en savoir plus, demandez à être recontacté :

    Nos contributeurs & Partenaires

    Judith Buchinger

    Avocate au barreau de Paris, spécialisée dans le droit social

    Sophie Geneste

    Doctorante en Sciences de Gestion

    Johann Barbier

    Directeur d’un Lab Innovation

    Pierre Denni

    Accompagnement de la fonction RH et de la ligne managériale face à des situations humaines sensibles

    Articles dédiés

    Nos autres offres

    Burn-out

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    Conflits Interpersonnels

    Gérer les conflits interpersonnels et les résoudre